Le 25 janvier 1921 R. U. R. de Karel Čapek est créée au Théâtre national à Prague. Dans cette pièce le mot « robot » inventé par le frère de l’auteur apparaît. Créé à partir du tchèque « robota » qui signifie « corvée » – rob veut dire « esclave » en slave ancien.


La pièce se déroule dans l’avenir, dans l’usine de fabrication de robots R.U.R. .Afin de les rendre moins fragiles et plus polyvalents, ils sont dotés d’une sensibilité limitée et d’une intelligence un peu plus développée. Au bout de 10 ans, ils finissent par se révolter et anéantir l’humanité.

Cette description originelle semble avoir figé notre imaginaire et nos fantasmes quant à ces dispositifs mécatroniques :  » La commission des affaires juridiques de l’ UE en 2017, par exemple, a adopté un cadre juridique sur la robotique qui a commencé avec les 3 lois d’Asimov, et cite R.U.R. et Frankenstein. C’est un témoignage de la puissance de ces histoires, mais ce n’est pas un moyen d’entamer une conversation sérieuse sur la façon dont nous pouvons traiter légalement et éthiquement les robots tels qu’ils existent dans notre monde aujourd’hui. « 

« Robots were dreamt up 100 years ago – why haven’t our fears about them changed since? » article à lire sur The Conversation