Le monde que nous créons ne génère pas de vie or aujourd’hui, l’artificiel « pèse » autant que le vivant rejoignant ici les scénarios de science-fiction d’une planète rongée par l’Homme.
Maillée de toute part par des infrastructures, engloutie sous le poids du béton, étouffée par les objets et les constructions humaines, et maintenant « protégée » par le bouclier de nos déchets spaciaux, la Terre pourra-t-elle rester « vivante » ?
« Au cours des vingt dernières années, la masse anthropogénique a encore doublé pour être équivalente, cette année, à la masse de tous les êtres vivants. Dans les années à venir, le monde vivant sera largement dépassé – cette masse sera multipliée par trois d’ici 2040 si les tendances actuelles se maintiennent. »