En cette période de rentrée, l’étude MichelinESC Clermont Business SchoolGrenoble Ecole de Management et emlyon business school sur les universités d’entreprises est riche d’enseignements et témoigne à la fois de l’enjeu toujours plus stratégique de la formation au sein de l’entreprise mais aussi du glissement des entreprises comme acteur sociétal.

Un chiffre pour commencer et se rendre compte du poids du segment : il y a plus de 4000 universités d’entreprises dans le monde pour des dépenses de formation dépassant 370 milliards de dollars.

Alors quels rôles aujourd’hui et demain pour ces universités ? :

 📌 Son rôle en interne évolue pour répondre aux enjeux d’un monde qui se complexifie (voire où émerge l’entropie )

 🔹Les questions de culture et de stratégie sont au centre des préoccupations : on passe du savoir-faire technique au savoir agir dans un système complexe.

 🔹Elle permet d’accompagner les transformations en allant au-delà de la simple formation, assurant le lien entre le passé, l’histoire, l’identité de l’entreprise et ses futurs possibles.

 🔹 Elle devient un développeur et catalyseur de compétences internes en lien avec les autres services

🔹 L’offre se démocratise et n’est plus réservée aux dirigeants et autres hauts potentiels, elle essaime même dans la société civile, en dehors des frontières de l’entreprise.

 📌 En effet, les entreprises conçoivent aussi leur université en corrélation avec leurs engagements #RSE :

 🔹 En positionnant les universités d’entreprises comme des acteurs centraux dans l’innovation pédagogique pour développer l’attractivité des territoires et améliorer la rétention des talents, ces évolutions verraient se développer en leur sein des centres de co‑ingénierie pédagogique. 

 🔹 Elles peuvent aussi se penser comme contributeur à la réflexion collective, en faisant connaitre et en valorisant des enseignements des actions menées et des expérimentations réalisées pour faire grandir des personnes et des équipes dans le monde du travail.