Alors que Google (déjà sous le coup d’une enquête du congrès au regard de son accès unique aux données personnelles) a annoncé le rachat de Fitbit (géant des données de santé) et qu’est soulevée la question de la prise en considération par les lois anti-trust de l’accès à la data et de la position dominante sur ce sujet qu’un rachat peut entraîner (à ce sujet voir la conférence de Makan Delrahim à Harvard), la question se pose.
Le Wall Street Journal a révélé le projet Nightingal : un accord secret avec l’un des plus grands réseaux hospitaliers américain, accordant à Google un accès gratuit à des dizaines de millions de dossiers de patients complets & non anonymisés dans le but de former une plateforme d’ IA capable de personnaliser les soins prodigués aux patients.
Cette révélation, va mettre à l’épreuve la réelle motivation du législateur de considérer la data comme un volet des lois antitrust & donc de contraindre ou non les GAFAM